Lisez! icon: Search engine
Iboga
Date de parution : 25/01/2018
Éditeurs :
Belfond

Iboga

Date de parution : 25/01/2018
Pire que la peine de mort : la réclusion à perpétuité…
 
28 octobre 1980. Jefferson Petitbois, condamné à la peine de mort, est incarcéré à la maison d’arrêt de Fresnes. Pour rejoindre sa cellule dans le couloir de la mort, il... 28 octobre 1980. Jefferson Petitbois, condamné à la peine de mort, est incarcéré à la maison d’arrêt de Fresnes. Pour rejoindre sa cellule dans le couloir de la mort, il croise la « Louisette ».
Comme un outrage à la dignité humaine, un doigt d’honneur à la vie, la guillotine trône...
28 octobre 1980. Jefferson Petitbois, condamné à la peine de mort, est incarcéré à la maison d’arrêt de Fresnes. Pour rejoindre sa cellule dans le couloir de la mort, il croise la « Louisette ».
Comme un outrage à la dignité humaine, un doigt d’honneur à la vie, la guillotine trône au milieu de la cour.
Accompagné de deux gardiens, il la frôle et sent son odeur de graisse et de limaille.
Dix-sept ans ! Suffisamment grand pour tuer donc assez vieux pour mourir…
 
Deux ans auparavant, Jefferson avait rencontré Max, son protecteur et mentor. Iboga était alors entré en lui. Iboga l’avait rendu plus puissant. Immortel. Meurtrier.
 
Une fois, Max m’a dit quelque chose que j’ai compris plus tard : Si tu commences à mentir, mec, tu seras obligé de le faire tout le temps et tu seras piégé un jour parce qu’il y aura des incohérences, des trucs qui n’iront pas ensemble. En revanche, si tu dis la vérité, tu ne seras jamais mis en défaut.
J’ai dit la vérité aux flics, avocats, juges et jurés. J’ai pris perpète et failli avoir la tête tranchée.
 
Ce livre raconte la vérité… La vérité selon Jefferson Petitbois… Un homme trop jeune pour mourir.
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782714478337
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 304
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782714478337
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 304
Format : 140 x 225 mm

Ils en parlent

"Retenez bien le nom de cet auteur, car, j'en suis intimement convaincue, nous allons entendre parler de lui... Pourquoi ? Parce qu'avec ce thriller, il frôle la perfection ! De l'intrigue, du suspens, des sentiments puissants, ajoutez du palpitant et un personnage, Jefferson Petitbois, 17 ans, d'une puissance rare, d'une puissance addictive, attachante.... enivrante."
Lorraine / club des mordus de lecture

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • diablotin0 03/02/2024
    Ce n'est pas avec Jefferson Petitbois, jeune homme incarcéré en attente dans le couloir de la mort, que l'on égaye ses soirées mais c'est avec lui que l'on attend et que l'on vit ces terribles années enfermé. Années qui vont être encore plus éprouvantes qu'elles ne le devraient, à cause d'un maton raciste et empli de haine. Tous les matons ne se ressemblent pas et on découvre avec beaucoup d'attachement Jean qui va être le rayon de lumière de ce roman. Ce roman noir situe son action en 81 au moment où la peine de mort a été abolie. Si Jefferson Petitbois est un personnage fictif, ce qu'il vit et ressent reste très réaliste. Vivre avec lui dans sa tête est alors éprouvant. Iboga est un roman qui mêle des actes abominable à des actes extrêmement humains, des sentiments violents, de rage, de haine, à de la tendresse, du respect, de l'amitié. La fin est parfaite.
  • Ogrimoire 02/01/2024
    Ce livre est tout à fait déstabilisant. Et, au moment de commencer cet avis, je ne sais pas par quel bout le prendre… Au début du livre, on découvre Jefferson, qui vient d’être condamné, et qui a peur. Peur de mourir. Sous le choc. Pourtant, il est coupable et il le sait. Il ne nie pas. Peut-être même a-t-il reconnu des actes qu’il n’a pas commis lui-même. Ce dernier condamné à mort par la justice française est un jeune homme, noir de peau. Détruit par une enfance marquer par l’abandon et l’absence d’amour – il a été abandonné à la naissance, ou quasiment, et doit son nom au fait qu’il a été retrouvé… dans un petit bois -, trimballé de foyers en familles d’accueil, il n’a pas appris à vivre en société. Il a tenté de survivre, jusqu’au jour où, à 13 ou 14 ans, il a décidé de mettre fin à ses jours. Il est sur une plage, il va se noyer. Mais il est sauvé par un homme, Max. Qui le sort de l’eau et, le premier, va l’écouter. Et lui faire découvrir Iboga, une substance qui provoque une sorte de transe. Jefferson va passer ainsi pratiquement 2 ans d’hallucinations quasi-permanentes, pendant lesquels Max va, sous prétexte de lui ouvrir le chemin d’un destin unique, l’amener à tuer une jeune fille et des SDF. Ce qui est frappant, dans la façon dont ce livre est écrit, c’est que l’on a la sensation de ressentir, réellement, l’inversion du temps. De l’urgence du début du livre, tant que Jefferson s’attend à tout moment à être emmené à la guillotine – il sait seulement qu’on viendra le tirer du lit avant l’aube, pour le préparer, avant de lui trancher la tête -, on passe à une absence de rythme, lorsque chaque seconde, chaque minute a la même valeur, le même contenu, la même absence que celle d’avant et celle d’après. Sans s’en rendre compte, on se retrouve insidieusement à adopter cette sensation… Ma première réaction, au départ, a été de me demander pourquoi le personnage central du livre devait être noir. Pourquoi l’auteur avait-il choisi que Jefferson soit noir ? Je reconnais dans cette réaction initiale l’influence des discours actuels, woke et autres, qui amènent à se poser des questions dès lors qu’une couleur de peau est évoquée. Et, forcément, parmi les gardiens de prison, il s’en trouve un pour être plus raciste que les autres, prendre Jefferson en grippe et lui mener la vie dure. Puis, progressivement, on découvre comment Jefferson est en réalité une victime. Oui, il a commis des actes odieux. Bien sûr, il est dévoré de l’intérieur par la colère. Évidemment, il a tout de l’allumette qui n’attend que la flamme pour s’embraser. Mais tout à concouru pour ne lui laisser aucun choix, jusqu’à tomber entre les pattes de ce Max, qui l’a drogué, manipulé, influencé. Mais Max existe-t-il ? Ou alors toute cette histoire tient-elle, justement, de la manipulation pour expliquer son geste ? Et puis cet homme s’éveille, petit à petit, à la musique, à la lecture, à l’écriture. Il écrit et, quand il ne parvient pas à mettre les mots sur sa vie, il dessine. La musique l’emporte ailleurs ; la lecture lui permet de construire sa réflexion ; l’écriture, finalement, lui permet d’expurger ce qu’il a traversé. Mais la vraie question qui reste après cette lecture, c’est celle de savoir si la justice humaine est forcément inhumaine. En tout cas, elle me trotte dans la tête depuis que j’ai fini ce livre. Et j’ai l’impression de ne pas savoir comment y répondre… Alors, oserez-vous rejoindre Jefferson dans sa cellule, l’accompagner dans sa vie derrière les barreaux ?Ce livre est tout à fait déstabilisant. Et, au moment de commencer cet avis, je ne sais pas par quel bout le prendre… Au début du livre, on découvre Jefferson, qui vient d’être condamné, et qui a peur. Peur de mourir. Sous le choc. Pourtant, il est coupable et il le sait. Il ne nie pas. Peut-être même a-t-il reconnu des actes qu’il n’a pas commis lui-même. Ce dernier condamné à mort par la justice française est un jeune homme, noir de peau. Détruit par une enfance marquer par l’abandon et l’absence d’amour – il a été abandonné à la naissance, ou quasiment, et doit son nom au fait qu’il a été retrouvé… dans un petit bois -, trimballé de foyers en familles d’accueil, il n’a pas appris à vivre en société. Il a tenté de survivre, jusqu’au jour où, à 13 ou 14 ans, il a décidé de mettre fin à ses jours. Il est sur une plage, il va se noyer. Mais il est sauvé par un homme, Max. Qui le sort de l’eau et, le premier, va l’écouter. Et lui faire découvrir Iboga, une substance qui provoque une sorte de transe. Jefferson va passer ainsi pratiquement 2 ans d’hallucinations...
    Lire la suite
    En lire moins
  • DelfDelf 15/10/2023
    Un livre d'une grande puissance tant par son histoire réelle que par son écriture. Le livre nous transporte dans l'univers carcéral. Ce roman est dur à lire par les faits qui se déroulent de l'incarcération jusqu'à la fin de l'histoire : peur, haine, trahison ...
  • Serial__Lecteur 31/08/2023
    - Huis-clos implacable dans un univers carcéral, personnages attachants et complexes, style percutant, intrigue émouvante... Nombreux sont les éléments qui font de ce livre une telle réussite. A lire absolument ! - Il y a des livres qui nous marquent, nous frappent, nous portent un coup au cœur et ne nous quittent jamais vraiment. "Iboga" en fait partie en ce qui me concerne. Ce livre, chef-d'œuvre de noirceur et d'humanité, a été une révélation. Pour la première fois depuis longtemps, j'ai fini une lecture avec les larmes aux yeux. Et pour ça, merci ! Tu t'appelles Jefferson Petitbois. Dernier condamné à mort de France, en ce jour terrible du 28 octobre 1980 Mais aussi dernier gracié. Tu avais à peine 17 ans quand la sentence est tombée. Assez vieux pour tuer mais trop jeune pour mourir. Maintenant, il ne te reste plus que la perpétuité... Ton univers se résume à quatre murs sales et nus, une fenêtre et le rythme des visites des gardiens. Pour le repas et pour ton heure de sortie quotidienne. Trop peu, surtout quand les odeurs de la mer te narguent de leur proximité. Cet univers nous happe et nous emprisonne. Jusqu'à nous faire suffoquer. Christian Blanchard sait trouver les bons mots pour raconter ton histoire. Des mots justes, durs, émouvants, percutants. Des mots qui claquent comme des coups de couteau ou bien comme des témoignages de ton innocence. Enfin, pas vraiment... La réalité est beaucoup plus compliquée que cela. Avant, il y a eu Max, il y a eu Iboga. Une période sombre de ta vie, mais qui a au moins eu le mérite de te sortir de l'errance qu'à été ton enfance. Trop tard pour regretter. Ne reste que la perpétuité. L'éternité pour ressasser. Ta vie est dure en prison, malgré la compassion de certains gardiens qui t'aident comme ils le peuvent. Sans grand succès... Mais l'issue est inéluctable : on a beau espérer, ça ne peut pas bien se terminer. Quand la fin arrive, coup de couteau dans le ventre. Uppercut, on a le souffle coupé. Pourquoi ? Tu t'appelles Jefferson Petitbois et jamais je ne t'oublierai. Pas plus que ta vérité. Pas plus que LA vérité...- Huis-clos implacable dans un univers carcéral, personnages attachants et complexes, style percutant, intrigue émouvante... Nombreux sont les éléments qui font de ce livre une telle réussite. A lire absolument ! - Il y a des livres qui nous marquent, nous frappent, nous portent un coup au cœur et ne nous quittent jamais vraiment. "Iboga" en fait partie en ce qui me concerne. Ce livre, chef-d'œuvre de noirceur et d'humanité, a été une révélation. Pour la première fois depuis longtemps, j'ai fini une lecture avec les larmes aux yeux. Et pour ça, merci ! Tu t'appelles Jefferson Petitbois. Dernier condamné à mort de France, en ce jour terrible du 28 octobre 1980 Mais aussi dernier gracié. Tu avais à peine 17 ans quand la sentence est tombée. Assez vieux pour tuer mais trop jeune pour mourir. Maintenant, il ne te reste plus que la perpétuité... Ton univers se résume à quatre murs sales et nus, une fenêtre et le rythme des visites des gardiens. Pour le repas et pour ton heure de sortie quotidienne. Trop peu, surtout quand les odeurs de la mer te narguent de leur proximité. Cet univers nous happe et nous emprisonne. Jusqu'à nous faire suffoquer. Christian Blanchard sait trouver les...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Lilolaly 20/08/2023
    Une lecture inconfortable que j'ai beaucoup appréciée... Paradoxal ? Jefferson Petitbois, enfant abandonné, balloté de foyer en foyer, vient d'être condamné à mort à l'âge de 17 ans pour 12 crimes atroces. Des crimes totalement gratuits sous l'emprise cumulée d'un gourou diabolique Max et d'une drogue, une plante hallucinogène, l'iboga. Plongée dans ce milieu carcéral (enfermement, solitude, maltraitance de certains gardiens...) et dans l'esprit de cet homme. Au début, Jefferson Petitbois m'a fortement agacée. Il se plaçait en victime : ce n'était pas de sa faute, mais celle de la société. J'avançais dans ma lecture malgré l'impression de tourner en rond comme lui le faisait dans sa cellule. Attente de la Louisette qui affûte sa lame, grâce présidentielle, attente... du vide... Grâce à Jean, gardien très humain et humaniste, Jefferson parvient à analyser et comprendre ses choix, son parcours. Il lit, écrit et dessine. Il s'exorcise... C'est cette exploration qui est fascinante et parvient à rendre enfin ce personnage attachant. Ce roman est non seulement oppressant par le fond mais aussi par la forme. Le style est sec, brutal, coupé au scalpel mais tout en finesse... Paradoxal aussi...
Inscrivez-vous et recevez toute l'actualité des éditions Belfond
Découvrez les auteurs en vogue et les nouveautés incontournables de la scène internationale.

Lisez maintenant, tout de suite !

  • News
    Belfond

    [Vidéo] "Le polar et le réel", rencontre avec Giebel, Dillard, Abel et Blanchard

    Jeudi 21 juin 2018, en direct sur Facebook, les éditions Belfond ont invité les auteurs de polar Karine Giebel, François-Xavier Dillard, Barbara Abel et Christian Blanchard à échanger autour de la thématique "Le polar et le réel : faits divers, faits de société", accompagnés par le journaliste Hubert Artus. Retrouvez la vidéo intégrale de la rencontre.

    Lire l'article
  • News
    Belfond

    Christian Blanchard se confie sur "Iboga", son thriller brûlant

    Dans Iboga, Christian Blanchard réussit un joli pari : mettre en place un suspense haletant alors que toute l'intrigue se déroule dans un seul et même lieu... une prison. Nouvelle voix du thriller made in France, l'auteur se confie sur la création de son livre et son parcours peu ordinaire.

    Lire l'article